MIR 232

Ravel, le magicien du clavier, possédait le don de ne jamais se répéter. Au triptyque féérique, sépulcral et horrifique de Gaspard de la nuit, succède l’élan irrésistblement sophistiqué des Valses nobles et sentimentales, puis le dépouillement du Tombeau de Couperin, où sa sensibilité pudique ne prend que plus de relief.