Le Concerto pour violon de Beethoven nous est aujourd’hui si familier qu’on imagine difficilement combien il dérouta les premiers auditeurs par sa nouveauté. Tout le contraire de Lumière lointaine, le premier des deux concertos pour violon du latvien Pēteris Vasks : l’œuvre – qui oppose la folie humaine au scintillement éternel de lointaines étoiles – séduit à la première écoute, charme l’oreille sans effort et s’est imposée comme un classique de notre temps.