Si Beethoven composa des sonates « pour piano et violon », suivant l’exemple de Mozart, son intention n’était pas de donner une prépondérance à un instrument en particulier. Les deux interprètes se devaient de déployer leurs possibilités comme de véritables partenaires de musique de chambre, afin qu’un équilibre parfait soit atteint. Dans ce programme qui réunit la Sonate « du printemps » avec deux sonates moins jouées du répertoire, l’amour de la nature du compositeur transparaît ainsi que son attrait pour les techniques d’écriture anciennes.