MIR 220
Si le catalogue Hoboken compte six concertos pour violoncelle, il semble bien que, seuls, les deux premiers soient réellement de Haydn. La partition originale du premier, en ut majeur, sans doute composée dans les années 1760, a été longtemps égarée ; ce n’est qu’en 1961 qu’elle a été découverte dans les archives du Musée national de Pragues. A lui seul, le finale, d’une brillance confondante, dit toute la fougue novatrice du jeune musicien, alors que le Concerto en ré majeur est celui de la maturité. Il requiert une technique et une expressivité que seuls les plus grands peuvent maîtriser.