« Il y a dans la musique quelque chose d’ineffable et d’intime. Aussi passe t’elle près de nous semblable à l’image d’un paradis familier quoique éternellement inaccessible. Elle est pour nous parfaitement intelligible et tout à fait inexplicable. » Ces mots de Schopenhauer évoquent pour moi le mystère ramené à l’essentiel qui habite les œuvres pour piano solo de Mozart, ainsi les sonates-sœurs K.331,332,333, à la fois proches et autres, baignées de lumière, de liberté, de joie, de nostalgie. Mais quand Mozart dit adieu, il le dit en allemand: « Lebewohl » qui signifie « Vis bien »… Anne Queffélec