Sélim Mazari

Musique de chambre, Musique Symphonique, Récital

Sélim Mazari

Les récentes Victoires de la musique classique ont mis sur les bancs des « révélations de l’année » le jeune pianiste Sélim Mazari, très marqué par l’enseignement de la grande Brigitte Engerer. Issu d’une famille de mélomanes, Sélim Mazari, né en 1992 à Garenne-Colombes, fait ses premières gammes dès son plus jeune âge. Ses parents ont comme voisine une élève de Brigitte Engerer, qui lui donne ses premières leçons dès l’âge de cinq ans. Ses progrès sont fulgurants et lui valent d’intégrer la classe de Pierre Réach au Conservatoire de Paris, Sélim fête alors son dixième anniversaire. A l’Académie d’été de Nice, il fait aussi la connaissance de Brigitte Engerer, dont le charisme, le côté maternel et généreux, influencent profondément le jeune musicien.

En 2008, il est admis à l’unanimité dans sa classe au Conservatoire Supérieur de Musique, où il suivra son enseignement jusqu’à sa disparition prématurée, survenue en 2012. Il intègre ensuite la classe de Claire Désert avec qui il prépare son master, diplôme qu’il obtient brillamment, reçoit en parallèle les conseils de Jean-Claude Pennetier à l’Académie de Villecroze et ceux de Rena Shereshevskaya.

Avide de nouvelles expériences musicales et humaines, désireux de parfaire sa formation à l’étranger, il fait ses valises et part s’établir à Londres, où il se lance dans un second master au Royal College of Music, dans la classe de Dmitri Alexeev. Londres est aussi le point de départ d’une nouvelle étape, marquée par sa rencontre avec Avedis Kouyoumdjian, fin pédagogue et ami de Brigitte Engerer, ancien élève de Dieter Weber et Stanislav Neuhaus, qui l’invite à travailler avec lui à Vienne, à l’ Universität für Musik und darstellende Kunst. Avec son nouveau mentor, il explore le grand répertoire classique, Mozart, Beethoven, Haydn, etc. et s’épanouit pleinement dans une capitale musicale où il profite d’une offre culturelle intense, fréquentant assidûment l’opéra, son autre passion.

Lauréat du Concours International d’Île de France, de Piano Campus 2013, du Concours International de Collioure, le jeune pianiste est aussi récompensé par la Société des Arts de Genève. Chambriste apprécié, il collabore avec Yo-Yo Ma, Henri Demarquette, Victor Julien-Laferrière, Raphaëlle Moreau, Olivier Charlier, les flûtistes Juliette Hurel et Joséphine Olech avec qui il enregistre le disque Souvenirs de Hongrie (collection 1001 Notes), le Quatuor Hermès et Michel Dalberto. Prix de la Fondation SAFRAN pour la Musique (2014), Sélim Mazari est aussi révélation ADAMI (2012).

« Sélim Mazari ouvre en grand les portes du rêve à travers un jeu de piano souverain de maîtrise et de science de l’acoustique ». C’est en ces termes que le critique musical Alain Lompech rendait compte des interprétations des Imagesde Debussy jouées par le jeune pianiste à l’occasion de son récital à la Fondation Vuitton (juin 2018).

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