De Profundis

MIR041
Bach, Bruhns, Buxtehude, Tunder
Stephan Macleod, basse
François Fernandez, violon
A la fin du XVIIe siècle, la musique religieuse connaît en Allemagne du Nord un véritable âge d’or. Si les œuvres du génial Buxtehude nous sont davantage connues, celles de son beau-père Franz Tunder et de son élève Nikolaus Bruhns témoignent elles aussi de cette exceptionnelle ferveur créative. Une dévotion intense, parfois tendre, parfois déchirante, imprègne l’ensemble de ce programme de musique sacrée dédié à la voix de basse.
- 1 Nikolaus Bruhns - De Profundis - basse, 2 violons & continuo 12’56
- 2 Nikolaus Bruhns - Der Herr hat seinen Stuhl - basse, cordes & continuo 7’17
- 3 Dietrich Becker - Pavan à 5 - 2 violons, 3 violes & continuo 4’51
- 4 Franz Tunder - O Jesu dulcissime - basse, 2 violons & continuo 6’15
- 5 Franz Tunder - Da mihi Domine - basse, cordes & continuo 8’58
- 6 Dietrich Becker - Sonata a 3 - 2 violons, viole & continuo 5’28
- 7 Dietrich Buxtehude - Ich bin eine Blume zu Saron - basse, 2 violons & continuo 8’24
- 8 Johann Christoph Bach - Lamento „Wie bist du denn o Gott “ - basse, violon, 3 violes & continuo 11’40
Les parutions de Philippe Pierlot sont décidément passionnantes. (…) C’est aussi l’occasion pour lui de révéler ou rappeler des chefs d’œuvre méconnus d’une époque longtemps demeurée dans l’ombre de Johann Sebastian Bach. Fidèle à lui-même Pierlot aborde ces pièces avec délicatesse, profondeur et équilibre. On retrouve intacts, son sens fouillé de la couleur et du mouvement, cette noblesse d’expression et l’attachement au détail qui, avec une aisance souveraine, portent leur sens aussi bien que leur souffle.
Dans un tel écrin, Stephan MacLeod ne démérite pas. Souple et attentif, son chant se glisse dans les œuvres avec un goût très sûr. Les contrastes du programme, de la cantate de Buxtehude, superbe de douceur et de rayonnement, comme la gravité du Lamento dû à l’ancêtre Johann Christoph Bach, démontrent la parfaite plasticité des interprètes. Anne-Sophie Jacourty
Classica-Répertoire, Février 2009
En visitant Franz Tunder (1614 – 1667) jusqu’à Nikolaus Bruhns (1665 – 1697), le Ricercar Consort propose un édifiant voyage dans l’Allemagne du Nord du second XVIIe siècle. La voix toujours bien posé et le ton juste, Stephan MacLeod sait que ce répertoire luthérien exige autant du chanteur que du diseur. Il soigne donc toujours son élocution et permet une parfaite compréhension du texte. (…) François Fernandez apporte avec son violon piccolo une tension dramatique supplémentaire. Egalement récidiviste, Philippe Pierlot obtient de son ensemble une pâte sonore d’une rare plénitude et de justes effets de clair-obscur que restitue la prise de son généreuse de Grégory Beaufays. Philippe Venturini
Le Monde de la Musique, Janvier 2009

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